Parce que depuis une dizaine d'années, le métier de piscinier a connu une réelle révolution, liée à un profond changement des demandes des clients friands d'innovations et de nouvelles approches. Design, environnement, domotique, sécurité... Les pisciniers ont dû se former et étendre leurs compétences pour poursuivre leur développement sur le marché porteur de la piscine. Le métier se professionnalise et se structure.
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Être piscinier aujourd’hui, c’est donc intégrer et/ou coordonner les 10 principaux métiers de la piscine :
- Le commercial
- L’implantation (équivalent du géomètre dans le BTP)
- Le terrassement
- La maçonnerie de base (béton, ciment, ferraillage)
- La coordination de projet
- La construction de la piscine (façonnage)
- L’hydraulique et la plomberie (bassin, filtres, pompes)
- L’étanchéité du bassin (réalisation et contrôle)
- L’aménagement et les finitions
- La formation du client au traitement de l’eau et à l’utilisation de sa piscine.
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Le client veut savoir quel expert va s’occuper de quel volet sur son projet. Le piscinier doit également avoir une vision d’aménageur / concepteur.
Comme le souligne Miguel Silva, formateur au sein de Yaka Consult : « Ces derniers attendent d’un piscinier qu’il soit un concepteur - aménageur, tout en gardant une identité forte d’expert piscine avec trois dimensions : constructeur de la piscine, homme de la finition et de l’esthétique, garant de la maîtrise des équilibres de l’eau ».
Depuis 2012, les pisciniers ont lié des partenariats avec les métiers de l’extérieur, avec qui ils étaient auparavant en concurrence : paysagistes, aménageurs d’extérieur, architectes…
Ce qui était vrai dans la construction des piscines haut de gamme est aujourd’hui une demande récurrente de la majorité des clients.