Frédéric Marmande a su perpétuer une tradition familiale, tout en donnant un nouvel élan au groupe Abridéal, qu'il dirige. Une rencontre qui se veut exceptionnelle, en raison de l'esprit d'entreprise du dirigeant.
Chez Vénus, appartenant au groupement, pas de turnover chez les salariés, ni de course au profit. Ici, comme dans les autres établissements qu'il dirige, le travail, la qualité et le service client priment. Une entreprise, spécialisée dans les abris collectifs d'exception, exemplaire à de nombreux points de vue...

Vénus du groupe Abridéal : des abris de piscine sur mesure d'exception pour les campings, hôtels et collectivités

Frédéric Marmande, c'est un mélange de force, de conviction et de sérénité. C'est aussi un homme qui vous entraîne avec passion dans son univers, avec sourire, gentillesse, simplicité et bienveillance. Des qualités à la fois exceptionnelles et rarissimes chez un dirigeant. Avec lui, l'expertise et le savoir-faire semblent être une évidence. Il ne trouble pas l'eau pour faire croire qu'elle est profonde. Il est vrai, tout simplement. La rencontre est donc très agréable, avec cet homme qui cumule pourtant les fonctions au sein de ses entreprises et de la FPP... sans jamais jouer le débordé. Il nous accueille avec une ouverture d'esprit peu commune. 

Soucieux d'améliorer l'expérience de leurs clients en leur proposant une baignade par tout temps et toute l'année, le camping 5 étoiles Les Sablons de Portiragnes (34), près de Béziers dans le Languedoc, a opté pour un abri de piscine haut Vénus pour la couverture de son bassin principal. Doté d'un système de télescopie, l'abri s'ouvre et se ferme en quelques minutes. Couvrir sans dénaturer a été l'enjeu crucial du projet. Situé dans un environnement arboré à quelques pas de la plage, le parc aquatique du camping s'intègre parfaitement à son environnement. Le bureau d'études Vénus a donc conçu l'abri piscine afin de l'intégrer au paysage, et ainsi conserver l'harmonie du lieu.

Frédéric Marmande avait un chemin tout tracé pour entreprendre. En effet, en étant issu d'une famille où l'entreprise et les professions libérales portent les valeurs du travail, il était prédestiné à les transmettre. Il a grandi avec cette culture, entouré d'exemples familiaux (architectes, géomètres...). Sa personnalité se forge en parallèle de l'univers familial. Pourtant, dès sa quinzième année, à chaque période de vacances, il vient aider son oncle, François Massieu, et son beau-père, à la tête d'Abridéal.

Ses études supérieures commencent à Paris, au sein d'une école d'ingénieurs, à l'Institut supérieur d'électronique... La physique, les mathématiques et la robotique le passionnent... sans qu'il pense jamais à intégrer le monde de la piscine.

A l'issue de ses études, pour son premier travail, il intègre une entreprise d'aéronautique dans laquelle il avait déjà effectué des stages. Tout se passe en région bordelaise. Une région qui le laisse nostalgique des Landes, où il a passé sa jeunesse. Les expériences dans les grosses structures lui procurent une impression de vide et d'éloignement. L'implication des chefs d'entreprises lui semble faire défaut. Il ne s'y sent pas à sa place. C'est alors qu'il décide d'une profonde rupture dans son cursus, en retournant sur le territoire natal qu'il affectionne. Une décision peu facile et incompatible avec les études d'ingénieurs. Sans compter la difficulté de se faire embaucher dans la région, même si une PME spécialisée en robotique sur Perpignan lui avait permis de vivre ce qui lui plaisait vraiment : le contact clientèle et les visites sur chantiers. Sa vision du travail était conforme à celle de l'entreprise, mais il lui manquait une carte importante : celle du management. Lors de ses études, cette capacité de gestion du personnel lui faisait cruellement défaut. Impossible d'accompagner, de diriger. C'est alors qu'il part à la recherche d'un job qui pourrait combler cette lacune, en entrant chez Elis. Ici, plus de technique, mais un extraordinaire moyen d'acquérir la pratique du management. Une expérience très enrichissante, qu'il jugera comme étant particulièrement formatrice, avec un pur esprit d'équipe, et apte à lui ouvrir de nouveaux horizons.

Une plaquette spéciale « collectivités » est proposée, pour donner un aperçu des possibilités quasi sans limite offertes par Vénus.

Vient alors une crise de conscience, entre un retour au pays ou l'acquisition des compétences indispensables pour diriger une entreprise, Frédéric Marmande décide alors d'intégrer, enfin, l'entreprise familiale Abridéal. Pourquoi  ? Parce que, dès le début, il se place à la direction de la production, avec une usine qui emploie plus d'une centaine de personnes. C'est alors la confirmation que le management est son affaire. D'autant que son arrivée, en 2004, coïncide avec un évènement sans précédent dans le monde de la piscine : la loi sur la sécurité. Une décision qu'il ne regrettera pas !

Il faut structurer l'entreprise pour faire face à l'importante demande qui se profile. Ce sera chose faite. Une entrée en matière d'importance, qui augurera de nombreuses autres transformations avec, en 2015, la reprise de Vénus.

L'abri de collectivité, contrairement à celui destiné au résidentiel, n'est plus un achat plaisir. C'est un investissement indispensable, pour lequel il faut savoir en combien de temps il est rentabilisé. Avant, la question était de se renseigner sur l'existence ou l'absence d'une piscine. Aujourd'hui, il s'agit de connaître ses possibilités de couverture.

Tradition, expertise et valeurs : un tremplin vers le succès

Venus est une entreprise fondée par la famille Perrot, qui avait déjà 30 années d'expérience à son actif lors de sa reprise en 2015 par le groupe Abridéal. La structure était d'une importance considérable. En effet, ce fabricant s'était spécialisé dans les abris hauts d'une robustesse incomparable sur le marché, avec des remplissages en verre trempé de sécurité, matériau noble et recyclable. Tout est surdimensionné, y compris la motorisation pour leur ouverture automatique (capable de tracter plusieurs tonnes), avec une conception développée en interne pour garantir pérennité et fiabilité.

On est loin des structures légères en aluminium et des parois en polycarbonate. Dans l'usine, tout se manoeuvre à grand renfort de ponts roulants, au sein d'entrepôts aux volumes impressionnants. Rien à voir avec les autres producteurs d'abris. Le métier développé par Vénus était fondamentalement différent...

Le projet sur mesure exécuté pour un hôtel de luxe en Lettonie : il s'agit de 2 abris synchronisés qui se rejoignent pour protéger l'intégralité de l'espace aquatique. L'architecte avait exigé un abri qui serait également beau vu du ciel, avec des facettes, sans traverses métalliques visibles. 

L'entreprise travaille alors beaucoup à l'export (pour 40 % du chiffre d'affaires), vers les pays nordiques, principalement en Angleterre et en Allemagne, où les contraintes climatiques, d'une rigueur extrême, imposent des abris aux caractéristiques exceptionnelles. Faits pour résister au pire et durer longtemps, ils étaient alors presque exclusivement réservés aux installations résidentielles. Frédéric Marmande y voit une occasion à saisir, en proposant aux collectivités ces abris d'exception, uniques sur le marché. Abriter des piscines, protéger des terrasses, couvrir des espaces sont autant de possibilités qui peuvent s'ouvrir à Vénus. Le savoir-faire est là. Les moyens de production (hors norme par rapport au reste du marché) sont adaptés. Il suffisait juste de le faire savoir pour transformer l'offre auprès de l'hôtellerie, des campings et de toutes les autres collectivités, au travers d'une communication lors des salons et au sein des fédérations. L'entreprise était discrète, il fallait la faire connaître.

Techniquement, les parois vitrées emprisonnent un gaz capable de capter le rayonnement lumineux, sans provoquer de surchauffe de l'ambiance sous abri. Ce vitrage ultratechnique a été utilisé pour la première fois dans ce type d'application remarquable. La performance de conception s'est aussi révélée par la gestion du poids exceptionnel de l'abri.

L'explosion de la collectivité... et du chiffre

On connaît le développement de l'abri en secteur collectif pour ses capacités à allonger la saison d'exploitation des établissements. Le marché était donc bien présent. La force des compétences de Vénus - proposant des caractéristiques mécaniques hors norme, avec en plus l'épaulement du groupe Abridéal - résidait dans ses atouts plus que favorables, d'autant qu'aucun référentiel n'existait sur le secteur. La qualité de production allait en fait bien au-delà des besoins et des exigences des exploitants, y compris face aux Eurocodes et aux règles du bâtiment.

Une opportunité mise à profit par Frédéric Marmande, permettant aujourd'hui à Vénus d'afficher un chiffre d'affaires de près de 7 millions d'euros, contre 4 millions lors du rachat de l'entreprise. En 2022, ce sont plus de 8 millions d'euros qui ont été réalisés, toujours avec des abris uniques, de très grande portée.

Recherches et inventions

Ça phosphore en permanence chez Vénus. L'entreprise ne cesse d'innover. Frédéric Marmande nous confie qu'actuellement, un travail est réalisé sur les vitrages électrochromes. Traversés par des courants électriques en fonction du rayonnement solaire, ceux-ci ont la faculté de plus ou moins s'opacifier. L'idée est de pouvoir piloter son vitrage, afin qu'il réponde de façon efficace et confortable aux besoins des occupants, selon les variations météorologiques.

Le bureau d'études de Vénus est donc capable de répondre à toutes les demandes, des plus techniques aux plus atypiques.

L'expertise de Vénus est inégalée au niveau mondial Frédéric Marmande

Vénus emploie une cinquantaine de personnes, alors que l'unité de fabrication, qui se développe sur plus d'un hectare, intègre un bureau d'études de 4 techniciens, avec un responsable bénéficiant également de la formation et de la compétence d'un architecte. Parlant 4 langues couramment, il est apte à répondre et à concevoir tous les projets en direct avec les clients.

Tous les procédés de fabrication sont certifiés CE, en conformité avec les exigences les plus hautes. Une étude mécanique (Eurocodes), représentant à chaque projet un investissement d'environ 10 000 EUR, est remise avec le devis si nécessaire.

La production est contrôlée par un laboratoire indépendant venant auditer chaque poste... jusqu'à l'étalonnage des outils, la qualité et les caractéristiques des matières premières utilisées. On comprend dès lors que le référencement d'un nouveau fournisseur engendre d'importantes vérifications pour parvenir à ce niveau de contrôle !

Un seul exemple : l'aluminium est signé REDUXA^®. Grâce à sa faible teneur en carbone de haute qualité, il est plus écologique. Pour sa production, il utilise l'énergie renouvelable de l'eau (hydroélectricité), du vent et du soleil, réduisant l'empreinte carbone par kg d'aluminium à 4,0 - soit moins d'un quart de la moyenne mondiale.

Un contrôle qualité de tous les équipements est enfin réalisé en sortie, avant expédition. Il faut aussi préciser que tous les abris sont intégralement montés avant expédition, pour réduire à zéro le risque d'erreur, une fois l'abri arrivé sur le chantier.

Représentant d'importants investissements, l'unité de production Vénus de Saint-Sulpice-sur-Lèze (31) intègre notamment 3 importants centres d'usinage, avec une automatisation dernier cri pour une meilleure qualité de fabrication, grâce à une précision extrême et moins de pénibilité. Une véritable usine du futur, qui assure le bien-être au travail en collaboration avec la Carsat.
Les projets dessinés par ordinateur sont transférés automatiquement aux équipements de fabrication robotisés, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer une programmation. Un procédé qui n'engendre aucune perte de temps et ne laisse aucune place à l'erreur. Il suffit d'une étiquette code-barres à scanner pour que tout se déroule automatiquement. Ce code-barres autorise également une réactivité hors pair du SAV en cas de problème, puisque tout a été enregistré pour chaque pièce, au millimètre près.

Une philosophie d'entreprise rare, avec une aide constante aux clients

L'intégration de la PME au sein du Groupe s'est réalisée sans aucun licenciement ni déplacement d'effectif. Les experts de la famille fondatrice ont été maintenus dans l'entreprise. Seuls les chiffres ont changé. En effet, si l'export est toujours aussi important, il ne représente plus désormais que 20 % du chiffre d'affaires, avec des projets en pays limitrophes, mais aussi au Liban, en Chine, au Canada, en Israël et en Italie (notamment une piscine municipale olympique avec un espace aquatique).

Le volume réalisé en France a donc considérablement augmenté, pour représenter à présent jusqu'à 80 % du CA. Tout est prévu pour accompagner le donneur d'ordre à chaque maillon de la chaîne de conception, de fabrication et de pose : accès en temps réel à l'évolution de la fabrication (avec date théorique de la livraison qui s'affine grâce à un système prédictif), logistique, tutoriels, traduction de toutes les notices, prestation d'accompagnement, envoi de chefs de chantiers sur site en France et à l'étranger, coordination de chantiers, SAV ultrarapide (indispensable en collectivité pour assurer la continuité de l'exploitation) grâce au maillage des services du groupe...

Murs existants et étroitesse des lieux n'ont pas empêché de créer un environnement baigné de lumière, pour cet espace wellness pouvant s'ouvrir à la belle saison. On remarque la jonction, en arrière-plan, avec l'abri haut adossé de la zone détente.

Des évolutions à venir ?

D'ordre commercial seulement  !Après les investissements consentis pour l'amélioration constante de la qualité de la production, l'économie d'énergie, le durable..., Frédéric Marmande avoue qu'en tant qu'acteur incontournable, il est désormais nécessaire de faire connaître, auprès des décideurs et professionnels du secteur collectivité, le potentiel et l'expertise offerts par Vénus !

Abridéal est présent sur les salons HPA : Atlantica à Niort 08, 09 et 10 octobre 2024 et  SETT 05, 06 et 07 novembre 2024.