ASCOMAT, grossiste en matériel de piscine, est spécialisée dans la commercialisation de piscines en blocs polystyrène à bancher, sous la marque Virginia Piscines, et de spas, saunas, hammams et cabines infrarouge, par le biais d’un réseau de revendeurs disséminés sur tout le territoire.

Installée à Apprieu en Isère, l’entreprise est dirigée par Franck GEORGE et son épouse, Rachel.

Franck GEORGE, parlez-nous de votre réseau Virginia piscines ?

Franck GEORGE : En 2015, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. Nous espérons l’augmenter à 7 ou 8 millions d’euros dans les prochaines années. Actuellement, le nombre d'adhérents au réseau se maintient à 35 ou 40 points de vente Virginia.

Un revendeur Virginia n’a pas d’obligations extrêmes. L’entente qu’il y a entre eux et nous, implique que si l’une des 2 parties n’est plus satisfaite après plusieurs mois de collaboration, l’un ou l’autre peut rompre le contrat. Je ne fonctionne pas avec des contrats trop serrés, cela ne me convient pas. Nous tentons d’atteindre un équilibre.

Avec le réseau Virginia seul, le chiffre était conséquent, mais limité. C’est pour cela que nous avons choisi d’ouvrir l’entreprise ASCOMAT au marché de la distribution, pas tant pour le chiffre d’affaires, mais pour enrichir Virginia en termes de services, de qualité et de choix de produits.

Le fait d’être présents sur le marché avec 3 activités : le groupement Virginia, la distribution auprès des professionnels et la vente aux particuliers sur l'Isère, nous permet de traverser les crises, en conservant un équilibre lorsque l’une des 3 est en baisse. Nous avons délibérément choisi de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier.

Parlez-nous de la fabrication des blocs chez ASCOMAT ?

Franck GEORGE : Aujourd’hui, le bloc polystyrène se porte bien sur le marché, pour plusieurs raisons. D’abord, c’est un produit qui est entré dans les moeurs et actuellement, il se vend très bien.

Pour notre part, nous proposons 5 gammes de blocs différents, que l’on distribue en quantité, à des pisciniers ainsi qu'à des groupements et grossistes. Eu égard aux nouvelles réglementations du Bâtiment dans le Grenelle de l’environnement, concernant le phénomène isothermique, nous nous appuyons sur une étude thermique que nous avons fait réaliser il y a 3 ou 4 ans maintenant, sur le pouvoir isolant des blocs. Aujourd’hui, nous savons que le produit est pertinent !

Nous avons fait réaliser une étude comparative sur nos blocs, et cela s’est avéré payant, contrairement à toutes les accusations dont nous avons été victimes ! Vous en aviez parlé d’ailleurs dans le Spécial PROS n°4.

Donc le bloc polystyrène a toute sa place ! Vous trouverez le résumé de cette étude thermique sur notre site www.ascomat.com.

Lorsque nous avons commencé, il y a 25 ans, les pisciniers faisaient encore pour beaucoup sous-traiter leurs structures. Puis, ils ont trouvé dans le bloc polystyrène, un produit adapté à leur entreprise. C’est ainsi que le bloc n’a jamais cessé, depuis, d’évoluer.

Entretoises larges avec forme en X

 Structure Styropro rapide à monter. Pièces de 1,25 m de long

D’après vous, quelles sont les particularités des blocs polystyrène ASCOMAT ?

Franck GEORGE : Virginia possède son bloc exclusif, afin de ne pas être en concurrence sur sa zone de chalandise. L’Eurobloc ne peut pas être acheté ailleurs que chez Virginia. Il s’agit d’une gamme de blocs correspondant à 27 moules différents, droits, précintrés, pour des
courbes de 2 m, 3 m, 4 m de diamètre, des rehausses de 5, 15 ou 20 cm.
Nous proposons un bloc qui se cintre selon l’angle que nous souhaitons sur place, avec des blocs d'angles par paliers de 15° ce qui offre une liberté de formes incroyable.
Nous demandons les grandes cotes, un tracé et le tour est joué.

Nous proposons aussi le bloc Styraqua haute densité, un bloc gris, basique, de 1 m avec deux bouchons d'extrémité.

Il y a aussi le Styrobloc, blanc, de 1 m de long, destiné à une clientèle qui souhaite investir peu dans la structure et réaliser la piscine en auto-construction. C’est un bloc d’entrée de gamme de plus faible densité.

Et notre dernier-né, le Styropro, est un bloc un peu plus technique, avec de grosses résistances mécaniques, pour palier certains manquements du consommateur pendant l’autoconstruction. Nous avons notamment travaillé les entretoises en X pour une meilleure résistance au coulage.

Nous sommes capables aujourd’hui de vendre du bloc à 6 euros et du bloc à 15 euros prix public. L’écart de prix entre les deux est justifié.

Premièrement, la technicité du moule, la technicité du bloc, le temps de prémoussage en machine, le temps de moulage, qui va être différent selon les formes des tétons  d’emboîtement, la grosseur d’entretoise, la cuisson de la pièce, contribuent à faire grimper le prix du bloc. Ensuite, il y a la densité du bloc. Aujourd’hui, nous parlons de blocs de 18 à 30 kilos, il y a presque deux fois plus de matière, ils sont donc plus chers, cuisent et refroidissent en deux fois plus de temps, etc. Il est souvent assez pénible de devoir tergiverser sur le prix d’un bloc avec un piscinier : ce qui compte c’est de quel bloc il s’agit. Du moyenne gamme, du haut de gamme… ? Nous proposons des blocs différents, avec des qualités différentes.

Cela représente une économie de 200 à 300 euros sur le prix de la piscine ! C'est finalement bien peu ! On trouve chez nous la qualité souhaitée. Au professionnel, selon le projet, de proposer le bloc adapté !

Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui qu’il n’existe pas d’autres fabricants de blocs avec cette résistance ?

Franck GEORGE : Sur le marché aujourd’hui, pour ne parler que du Styropro et de l’Eurobloc chez Virginia, il n’y a pas d’équivalents sur le marché, en termes de résistance mécanique. Le Styropro, par exemple, permet un coulage de béton pour des hauteurs jusqu’à 2,70 m, ce qui est impossible techniquement avec le Styraqua, de moyenne gamme.
En termes de techniques, il existe aujourd’hui deux types de blocs. Le bloc avec une entretoise polystyrène, et le bloc avec une entretoise polyéthylène que nous ne commercialisons pas en France.

Comment est née Virginia ?

Franck GEORGE : A l’époque, mon père travaillait dans le Bâtiment. En 1992, rappelez-vous, le secteur du Bâtiment s’est effondré, il était impossible d’avoir des crédits, etc. Alors, mon père qui avait travaillé chez Culligan, nous a suggéré de nous lancer dans la Piscine. Donc nous nous sommes mis à vendre des blocs polystyrène. Puis, peu à peu, les clients nous ont demandé des pièces à sceller, des filtres, des pompes,… C'est à ce moment-là que la distribution de matériel a commencé. En 1996, nous avons décidé alors de créer un groupement pour les diverses activités : Virginia.

Parlez-nous de votre nouveau produit : la PALBOX ?

Franck GEORGE : J'ai créé ce produit en pensant dans un premier temps aux pisciniers, avec une volonté de leur apporter un soutien sur les chantiers, en leur faisant gagner du temps. C'est également
un produit parfaitement adapté à la vente en kit. Il s'agit d'une palette et d'un fond en PVC de dimensions 1,20 m x 1 m x 1,54 m de hauteur équipée dans nos ateliers d'une filtration. Chaque PALBOX est composée d'un filtre, d'une pompe, d'un coffret électrique, d'un système de traitement d'eau, de 2 collecteurs et d'un bypass pour le chauffage.
L'ensemble est fixé et assemblé sur la palette et son fond, prêt à être raccordé au bassin.

L'équipe ASCOMAT

â–º Article issu du "Spécial PROS n°17"